Pic du Midi de Bigorre/ 20 ans d'archives / Julien Maguy
Pic du Midi de Bigorre/ 20 ans d'archives / Julien Maguy
Pourquoi 20 ans d'archives? Tout simplement, parce que à un mois près, cela fait 20 ans que le Pic du Midi de Bigorre a ouvert ses portes au grand public ; pour le plus grand bonheur des skieurs...
L'observatoire du Pic du Midi de Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, existe depuis 1882. Ce n'est qu'en 1952 qu'un premier téléphérique réservé au personnel et aux scientifiques fut inauguré. Et, après avoir pris connaissance que de grandes rénovations pour accueillir un public touristique en été, à partir du 26 mai 2000, l'occasion fut trop belle, de montrer que ce lieu peut aussi devenir un eldorado pour les "freeriders" et ainsi accueillir les skieurs et snowboardeurs pyrénéens et dont l'existence se développe à la fin des années 90.
Jusqu'à cette date, ce sommet était fréquenté par quelques randonneurs ou alpinistes, lesquels globalement (sauf exception), étaient peu intéressés par cette remonté mécanique et par le potentiel de ski engagé que ce site propose. Je dirais même que beaucoup étaient contre.
Pour y parvenir et pour convaincre tous les acteurs locaux que ce site exceptionnel offre des possibilités d'évolution aux skieurs, la mobilisation de quelques personnes a suffi.
Pour toutes ces raisons, en mars 2000 (d'où les 20 ans d'archives), sous l'impulsion du légendaire photographe Pierre Canivenq et du guide de haute montagne Stéphane Delpech, nous montons à pieds tous les 5, accompagnés du skieur Mauriennais Xavier Carraz et du snowboarder des 2 Alpes Frédéric Moras, tous deux, venus en renfort. Le but est de photographier un maximum de belles lignes possibles, nuit et jour, et de les envoyer au directeur général de Free Presse, Claude Borrani, en charge du magazine "Ski Session" devenu par la suite "Fluid". Les parutions nationales du mois de décembre 2000 révèlent alors ce haut lieu du ski pyrénéen et mettent en lumière l'irréversible évolution de cette pratique.
Une fois la remontée ouverte au public skieurs, l'hiver 2001 (seulement autorisée avec un accompagnement professionnel dans un premier temps), la fréquentation reste timide la première saison.
Enchaînant tous les deux les projets depuis déjà 3 ans, en 2002, Pierre Canivenq m'annonce que nous sommes accueillis pour dormir dans les nouvelles chambres de l'observatoire et que des amis arrivent en renfort pour exploiter le Pic sous toutes ses coutures. C'est alors que l'incroyable skieur suisse Phil Meier découvre les lieux, lequel pour l'anecdote a attaqué en grandes courbes, en pleine puissance, une variante unique du couloir Viorrain, avec 400m de barres rocheuses sous ses pieds : "je n'ai jamais revu ça de ma vie". Accompagné du skieur Dom Daher (et de sa soeur), en transition journaliste/photographe pour "Skieur Magazine" à l'époque et devenu par la suite le photographe officiel du FWT et de mon ami de longue date, l'indestructible et talentueux Jean-Mi Gouadain.
Ce film retrace un itinéraire singulier, sur un lieu magique, de mars 2000 à mars 2020, avec des images uniques, d'album personnel, de photographes (publiés ou non) de couvertures de magazines, d'articles de presse, de film primé, de compétition de derby, de challenge personnel, de lignes en caméra embarqué, d'images inédites.
Bref, une histoire d'amour pour le ski de haute montagne.
L'observatoire du Pic du Midi de Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, existe depuis 1882. Ce n'est qu'en 1952 qu'un premier téléphérique réservé au personnel et aux scientifiques fut inauguré. Et, après avoir pris connaissance que de grandes rénovations pour accueillir un public touristique en été, à partir du 26 mai 2000, l'occasion fut trop belle, de montrer que ce lieu peut aussi devenir un eldorado pour les "freeriders" et ainsi accueillir les skieurs et snowboardeurs pyrénéens et dont l'existence se développe à la fin des années 90.
Jusqu'à cette date, ce sommet était fréquenté par quelques randonneurs ou alpinistes, lesquels globalement (sauf exception), étaient peu intéressés par cette remonté mécanique et par le potentiel de ski engagé que ce site propose. Je dirais même que beaucoup étaient contre.
Pour y parvenir et pour convaincre tous les acteurs locaux que ce site exceptionnel offre des possibilités d'évolution aux skieurs, la mobilisation de quelques personnes a suffi.
Pour toutes ces raisons, en mars 2000 (d'où les 20 ans d'archives), sous l'impulsion du légendaire photographe Pierre Canivenq et du guide de haute montagne Stéphane Delpech, nous montons à pieds tous les 5, accompagnés du skieur Mauriennais Xavier Carraz et du snowboarder des 2 Alpes Frédéric Moras, tous deux, venus en renfort. Le but est de photographier un maximum de belles lignes possibles, nuit et jour, et de les envoyer au directeur général de Free Presse, Claude Borrani, en charge du magazine "Ski Session" devenu par la suite "Fluid". Les parutions nationales du mois de décembre 2000 révèlent alors ce haut lieu du ski pyrénéen et mettent en lumière l'irréversible évolution de cette pratique.
Une fois la remontée ouverte au public skieurs, l'hiver 2001 (seulement autorisée avec un accompagnement professionnel dans un premier temps), la fréquentation reste timide la première saison.
Enchaînant tous les deux les projets depuis déjà 3 ans, en 2002, Pierre Canivenq m'annonce que nous sommes accueillis pour dormir dans les nouvelles chambres de l'observatoire et que des amis arrivent en renfort pour exploiter le Pic sous toutes ses coutures. C'est alors que l'incroyable skieur suisse Phil Meier découvre les lieux, lequel pour l'anecdote a attaqué en grandes courbes, en pleine puissance, une variante unique du couloir Viorrain, avec 400m de barres rocheuses sous ses pieds : "je n'ai jamais revu ça de ma vie". Accompagné du skieur Dom Daher (et de sa soeur), en transition journaliste/photographe pour "Skieur Magazine" à l'époque et devenu par la suite le photographe officiel du FWT et de mon ami de longue date, l'indestructible et talentueux Jean-Mi Gouadain.
Ce film retrace un itinéraire singulier, sur un lieu magique, de mars 2000 à mars 2020, avec des images uniques, d'album personnel, de photographes (publiés ou non) de couvertures de magazines, d'articles de presse, de film primé, de compétition de derby, de challenge personnel, de lignes en caméra embarqué, d'images inédites.
Bref, une histoire d'amour pour le ski de haute montagne.
